Dès son plus jeune âge, Chris aspirait à devenir célèbre. Un grand chanteur? Un premier ministre? Un magicien renommé? Mais, bien qu'il aurait apprécié faire parler de lui et entendre ses éloges aux quatre coins du monde, la réalité fut toute autre. Il est célèbre, oui, mais en parlant de la célébrité et des problèmes des autres. Présentateur des informations télévisées. Il y avait pire comme métier. Mais comment réussir à faire parler de lui? En ruant dans les brancards. Effectivement, responsable de couvrir les crimes et d'en parler au public lors de l'émission, il aime rabaisser les criminels et se moquer d'eux ouvertement, lors de leur emprisonnement. La cerise sur le gâteau? Son plus vieil ami, Ambrose Harrington, qui a été promu en tant que directeur du département des analyses comportementales, une branche appartenant aux FBI et traquant les criminels. Il a donc, sans le savoir, plusieurs ennemis à son actif, qui ne sont pas les plus tendres. Les choses risques d'empirer puisqu'il a maintenant accès à plus d'informations de la part des agents spéciaux, obligés de faire nombreuses conférences de presse pour qu'il soit informer du déroulement des enquêtes avant les autres chaînes télé.

Alors qu'il était considéré comme un vrai boulet en langue française à l'école, William a entrepris des cours intensifs et a conclu que la meilleure solution pour régler ce problème était l'écriture constante. C'est pourquoi il songea lors de ses plus folles années à devenir écrivain, rédigeant des romans de suspense et d'horreur. Ce n'est qu'à l'âge de trente deux ans, tous ses manuscrits étant retournés depuis qu'il s'était mis à l'écriture, qu'il entrepris des cours en journalisme, par le biais d'un ami travaillant dans ce domaine. À la surprise de tous, considéré comme un homme lent d'esprit, il décrocha un emploi au journal de Quantico, puis gravit les échelons et devint le rédacteur des nouvelles criminelles de la région. Assigné à ce poste depuis maintenant cinq ans, il a dernièrement écrit une rubrique dédiée au nouveau chef de la BAU, rubrique peu flatteuse. Bien qu'on le pense lent d'esprit à cause du temps de réflexion gigantesque qu'il prend avant de répondre à une question, c'est un homme ayant une grande culture et une morale impeccable.

Peu scrupuleuse, Carrie fait partie de ces journaliste qui ont dû passer plusieurs soirées bien arrosées avec les patrons pour monter les échelons, chose qu'elle ne se reproche pas. N'ayant pas une moralité à toute épreuve, elle peut se mêler de n'importe quelle enquête en cours en sachant que son intrusion et ses commentaires peuvent avoir un impact dévastateur sur certaines victimes. Tout ce qu'elle souhaite est de devenir célèbre, même si c'est en ne suivant pas les protocoles du FBI. Elle ne doit pas révéler une information cruciale? Pas son problème, elle le fera quand même, quitte à faire tuer quelqu'un par ses propos en direct. Ce que peu savent toute fois sur elle, est qu'elle agit ainsi pour prouver à son père qu'elle mérite de l'attention et qu'elle n'est pas une bonne à rien. Ce dernier, alors qu'elle n'était qu'une enfant, la battait constamment lorsqu'il revenait chez lui, quelques verres d'alcool consommés en trop.

Considéré comme un extrémiste, Gordon est un policier qui n'a pas froid aux yeux et qui est un attaché des vieilles méthodes d'interrogations. Menaces, coups et blessures... tout est bon pour faire parler un criminel. Il n'est pas rare de le voir frapper un détenu lors de son arrestation et nombreuses sont les tâches à son dossier. Toute fois chef depuis plusieurs années, ses supérieurs ne le rétrogradent pas pour l'instant, ayant appris à cacher ses nombreuses erreurs. Particulièrement antipathique, le sergent aime intimider et injurier ses subordonnés. Il ne voit pas le FBI et autres systèmes judiciaires comme des départements respectables. C'est pourquoi il ne collabore jamais avec eux, même lorsqu'on l'y force. Il aime mettre des bâtons dans les roues des autres, seulement pour arriver à être le seul glorieux policier à avoir appréhendé un dangereux voyous. Un policier que plusieurs aimeraient éviter de croiser.

Ancien militaire, Pete est un homme ayant vu les pires atrocités de la guerre. Ayant pour devise que la détermination et le courage doivent primer à la peur, il fonce généralement tête baissée dans n'importe quelle situation. Un peu accro à la bouteille d'alcool depuis son retour de l'Irak, il a été assigné à l'équipe des SWAT de Quantico après avoir demandé une affectation dans les forces de l'ordre. Vivant au jour le jour, il n'abuse pas que de l'alcool, mais également des femmes et des bagarres. Ne parlant pas beaucoup de son passé, il est discret quand vient le temps de parler d'émotions et de sentiments. Tout ce que ses camarades savent de lui est qu'il n'a jamais connu ses parents et a vécu dans plusieurs familles d'adoptions jusqu'à sa majorité.

Certains décident de rejoindre les équipes de déminages pour la gloire, d'autres pour le frisson vous parcourant lorsque vous frôlez la mort... et d'autres, comme Andy, le font par pure curiosité. Poussé dans cette voie après avoir aidé un policier à désamorcer une bombe alors qu'il n'était âgé que de 17 ans, étant l'un des passagers du métro pris pour cible à cette époque, il s'enquit de continuer à contribuer en effectuant des études pour devenir démineur. Seul petit bémol? C'est qu'il est du genre à paniquer pour un rien, depuis qu'il a faillit mourir durant l'une de ses interventions. Bien entendu, c'est une chose qu'il ne démontre pas lorsqu'il doit effectuer son devoir, mais il n'est pas sans prier intérieurement. Il a du mal à respirer lorsqu'on le plonge dans l'action et c'est pourquoi il est considéré comme l'un des démineurs les plus rapides de Quantico... bien que les raisons de cette vitesse ne soient connues que par lui. À l'écoute des autres, c'est un ami sur qui ont peut toujours compter en cas de problèmes.